Longtemps privé des installations adéquates pour la pratique en bonne et due forme de cette discipline, les amoureux de la balle au panier attendaient vivement la tenue de la 40e édition de la Coupe du Congo à Kinshasa, dans les 2 nouveaux bijoux qu’a offert le premier sportif du pays « Le chef de l’État » à la jeunesse congolaise.
S’il y a une chose pour laquelle Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo devrait être félicité c’est le fait d’avoir doté à la République, des infrastructures dans tous les domaines et spécialement dans le basket-ball ici à Kinshasa.
Regrettable est de constater que, les dirigeants de la Fédération de Basketball du Congo ont choisi les villes soeurs de Goma-Bukavu pour abriter cette compétition, optant ainsi la pratique de cette discipline sur du béton, au lieu des salles au standing international construit dans la capitale.
Plusieurs questions taraudent les esprits, notamment celle de savoir si les organisateurs sont contre le Chef d’Etat en prenant cette décision?
À dire vrai, l’acharnement de jouer là-bas alors que Kinshasa a des nouveaux terrains suscite beaucoup de controverses.
Certaines indiscrétions évoquent ce choix de Bukavu comme une manière de plaire à un « individu » qui aurait promis de déplacer le corps des métiers jusque là et financer la réélection du comité sortant du BEF avec comme contrepartie, la garantie de remporter la quarantième édition.
Une chose est sûre, avec pareille résolution, comment voulez-vous que les sponsors arrivent et acceptent de mettre la main dans leurs poches?
L’amour de cette discipline doit animer les organisateurs pour servir d’encouragement aux dirigeants des clubs qui viennent dans le Sport, en y injectant des moyens importants, dans le souci de notre jeunesse.
Vivement l’implication des autorités politiques pour revoir cette décision. Car, comment allons-nous vendre l’image de nos infrastructures avec ces pareilles décisions ?
Le suspens est malheureusement clos mais, il est temps de lever l’équivoque qui reste pendante. Quel club aura la possibilité d’effectuer le déplacement de l’Est de la République ? Dans une fédération sérieuse, les dates de l’unique tournoi national ne se fixent pas à un mois net du démarrage. C’est inadmissible pour une association nationale qui se veut être l’une des meilleures du pays.
Un adage dit : » un peuple qui vote des voleurs, tortionnaires, détourneurs etc… n’est pas victime mais complice. »
Tant que les votants ne comprennent rien et vont se faire corrompre, ils n’auront qu’à s’en prendre à eux-mêmes.
Les textes permettant à élire les membres de la fédération doivent être sincèrement revisités car, pourquoi briguer la présidence d’une institution sportive sans projet d’évolution?
À certain moment, les intérêts personnels doivent laisser place à celles du groupe.
Les raisons qui vont faire échouer la tenue de la Coupe du Congo à Goma-Bukavu
Les Infrastructures de Goma dont on fait allusion sont privées, en plus pour une école. Le 10 septembre 2023 aura déjà lieu la rentrée scolaire. L’occupant va librement céder le terrain au détriment des élèves?
Ce choix demeure incompréhensible alors que le gouvernement de la République a mis des moyens en jeu pour la construction des nouvelles infrastructures et on décide d’amener une compétition nationale à Goma et Bukavu où l’on ira jouer sous les intempéries pendant que les infrastructures viables sont là.
Revenons à Bukavu, l’aéroport étant fermé, toutes les délégations doivent, pour une délégation de 20 personnes, dépenser 2000 USD, pour rallier Bukavu, sans évoquer le reste des dépenses. A savoir aussi que sur place c’est la saison pluvieuse qui entre en jeu et la probabilité de reporter des rencontres s’invite, sans ignorer le coût des fraix de déplacement des équipes, par avion ou bateau pour arriver à l’Est du pays.
Il est grand temps de s’éviter un échec cuisant et se raviser, en suivant l’exemple de la fédération sœur de Volley-ball du Congo qui a délocalisé sa coupe nationale de Likasi à Kinshasa, pour valoriser les nouvelles infrastructures.
Il est plus que temps pour la FEBACO de faire volte-face, pour ne pas traduire sa démarche comme un combat contre le premier citoyen du pays, car tout porte à croire que maintenir l’Est comme hôte de cette édition, serait un sabotage et la méconnaissance des efforts du Président de la République en faveur de la jeunesse.
La Rédaction